Évolution…
Pour l’édition de ce prix qui récompense et promeut chaque année, depuis 20 ans, une œuvre littéraire, de réflexion ou de fiction, le jury présidé par l’écrivain martiniquais Edouard Glissant a créé la surprise en honorant un homme d’engagement qui n’est ni écrivain, ni romancier, ni essayiste.
« Désormais, nous allons décerner ce prix non pas à un livre ou à une œuvre mais à l’ensemble de l’œuvre d’un homme ou d’une femme. Une œuvre qui peut être une œuvre de l’esprit », a déclaré M. Glissant lors de la remise du prix.
Alain Plénel s’est illustré dans les années cinquante. Vice-recteur de la Martinique, il a pris position contre la répression policière dont étaient victimes les émeutiers martiniquais.
Il avait été révoqué de son administration après ses prises de position publiques lors des émeutes de la Martinique de décembre 1959.
En son absence, c’est son fils, le journaliste Edwy Plénel, qui a reçu le prix.
Il succède ainsi à l’écrivaine guadeloupéenne Simone Schwarz-Bart, lauréate en 2008.
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