Nouveauté : « Le jardin d’hiver », une réécriture sexy et originale de « La Belle et la Bête »

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Le Jardin D’Hiver, le dernier roman de Frédérique de Keyser, met à nu la Belle et la Bête.

 

C’est la sortie que les fans de romance, de fantastique et de littérature érotique attendaient sûrement. C’est chose faite ! Le dernier roman de Frédérique de Keyser, Le Jardin d’Hiverest paru en novembre et comme beaucoup d’entre vous, nous nous sommes empressés de le lire.

 

Sous son titre mystérieux et onirique, le récit de l’auteure nous invite à redécouvrir en quelque sorte le célèbre conte de La Belle et la Bête, avec plus d’action, plus de sensualité, et plus de suspense. Cette histoire sulfureuse s’ouvre sur la vie en apparence banale de Sophia, photographe de presse indépendante dans l’attente d’un vide à combler. Dès le début de l’intrigue, l’auteure nous place dans une sorte de huis-clos bien rythmé, qui se referme de plus en plus lorsque Sophie et sa meilleure amie Annette se retrouvent toutes deux convoquées par le célèbre et mystérieux écrivain Sam Nahash. Le roman bascule alors du réalisme au fantastique et laisse place à la palpitation.

 

La rencontre entre Sophia et Sam, qui semble placée sous les auspices de l’orgueil, déroule par la suite une succession de sentiments allant du désir au doute, pour aboutir progressivement à un amour qui s’étend au-delà du physique. L’écriture fluide et simple de Frédérique de Keyser approfondit aussi bien la psychologie des personnages qu’elle ne dépeint leur univers et, derrière son style, il est difficile de résister à la tentation. Haute tension et chaleur donc pour ce début d’hiver, avec l’extrait d’une rencontre où tentation et résistance luttent ensemble :

La jeune femme [Sophia] hoqueta de saisissement et ramena sa main contre elle, la pressant contre sa poitrine. Elle se retourna, aussi anxieuse qu’impatiente d’enfin découvrir qui se cachait derrière le nom de Sam Nahash.

Si le timbre mâle et profond était pour autant que la surprise dans la façon quelque peu erratique dont battait son coeur, ce qu’elle découvrit ensuite se chargea de le faire s’emballer, phénomène s’accompagnant d’une soudaine sensation de chaleur.

Ses yeux se posèrent sur son torse. Nu, ou presque. Son propriétaire n’ayant pas jugé utile de boutonner sa chemise, Sophia eut tout le loisir de laisser son regard errer sur une affolante surface de peau dorée sous laquelle ondulaient des muscles magnifiquement ciselés. La jeune femme ne songea même pas à s’offusquer d’être reçue dans cette tenue. En réalité, elle aurait été même prête à remercier le possesseur de cette peau hâlée de lui permettre de la lorgner. Elle se contraignit pourtant à faire remonter son regard vers le visage de son vis-à-vis plutôt que l’autoriser à aller fureter vers l’équateur. Il dut s’élever haut, l’homme était grand. Le chemin s’avéra captivant. Trop. Elle se surprit à serrer les poings pour empêcher ses mains de se tendre d’elles-mêmes et toucher cette peau qu’elle devinait fabuleusement douce, effleurer la légère toison claire ombrant à peine ces pectoraux admirables.

Comme si elle n’avait pas déjà assez chaud et n’était pas suffisamment éblouie par ces merveilles, ses découvertes suivantes furent tout aussi affolantes.

 

Vous l’aurez compris, les 550 pages suivantes sont interdites aux moins de 18 ans.

 

 

Où lire (ou ne pas lire) ce livre : à lire dans un jardin évidemment, tant qu’il fait encore assez doux, ou dans une serre tropicale pour les plus frileux.

 

 

Quand lire (ou ne pas lire) ce livre : d’une traite un weekend, ou lors de vos prochaines vacances.

 

 

Pour accompagner votre lecture : idéal avec des fraises à la chantilly, ou, à défaut de fraises, avec un bon chocolat viennois.

 

 

A qui prêter / offrir (ou pas) ce livre : à votre meilleure amie et confidente bien sûr, pour un  débriefing des plus croustillants.

 

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A propos de Cecilia Sanchez 290 Articles
Chargée de communication et rédactrice chez Booknode

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