Dans un article précédent, nous vous disions pourquoi nous lisons aujourd’hui des livres plus longs qu’il y a quinze ans. Puis nous nous sommes demandé si cette tendance s’appliquait également à la littérature jeunesse. Sans surprise, nous sommes en mesure d’avancer que oui, mais les raisons de cette évolution ne tiennent pas tout à fait aux même raisons. Selon une étude menée séparément par Gizmodo et The Booklist Reader, la longueur des livres destinés à un jeune public aurait augmenté de 115% à 173%, et serait en grande partie imputable au succès de la saga Harry Potter.
En effet, pour beaucoup de jeunes lecteurs de 2000 à nos jours, c’est Harry Potter qui les a familiarisés avec la lecture d’ouvrages longs, atteignant les 300, 500, voire les 800 pages. Aussi, depuis la publication du premier tome il y a maintenant près de vingt ans, il est devenu courant de voir des livres de plus de 200 pages envahir les rayons d’ouvrages destinés au jeune public. Plus qu’un ressenti, il s’agit là d’une réalité. Le site américain en ligne The Booklist Reader s’est basé sur sur un calcul reprenant la longueur moyenne des romans jeune public pour chaque décennie depuis 1976, et révèle que la longueur des ouvrages destinés aux jeunes aurait augmenté de 173% en l’espace de quarante ans. Cependant, l’augmentation du nombre de pages et particulièrement sensible depuis la dernière décennie. En 2006, un livre jeune public contenait en moyenne 174,5 pages, un chiffre qui oscille désormais à 290 pages.
Ce sont l’auteur et rédactrice en chef de la section Littérature Jeunesse du Booklist Reader, Ilene Cooper, et la critique et bibliothécaire Carolyn Phelan qui, les premières, attribuent cette augmentation du nombre moyen de pages par ouvrage jeunesse à HarryPotter. La saga, dont le premier tome a été publié en 1998, compte 7 tomes, et le plus court d’entre eux, qui est le premier, compte tout de même 320 pages. Après cela, la longueur des tomes suivants va crescendo pour atteindre près de 800 pages pour Harry Potter et les reliques de la mort. Si l’on reprend les statistiques du Booklist Reader, et qu’on observe l’augmentation de 60% de la moyenne du nombre de pages pour la seule période de 2006-2016, l’influence de Harry Potter est indéniable. Le développement des séries littéraires à succès et l’engouement pour le genre fantastique, qui tendent tous deux à être longs par nature, participent aussi à l’allongement des fictions destinées au jeune public. Alors, qui disait que les jeunes ne lisaient plus ?
Je suis tout à fait d’accord avec cet article car il s’applique pour moi. La saga Harry Potter m’a fais aimer la lecture et m’a permis de lire de long romans. Également les séries à succès sont maintenant d’assez gros romans ce qui pousse à lire plus et des plus gros romans. C’est, je pense, très positif pour les jeunes car ils permettent de développer leur imagination et surtout le fait de lire n’est plus considéré pour les « intellos ».
Clairement, c’est avec Harry Potter que j’ai commencé à attaquer de gros pavé… je me retrouve complètement dans cet article.
Je lisais déjà beaucoup avant la saga de JK Rowling, mais c’est vrai qu’après avoir lu la Coupe de Feu… je n’avais plus peur de rien =)
Sauf que c’est le cinquième tome de la saga le plus long avec un peu plus de 1000 pages… 🙂
Totalement approuvé !
C’est plus facile d’amener des jeunes à lire avec ce genre de livre et Harry Potter plaît beaucoup encore maintenant. Je le recommande toujours grandement et parfois quand je m’occupe de petits, je leur fais lire quelques passages ou même je leur lis quelques passages.
Parce qu’il faut l’avouer, c’est Harry Potter qui m’a plongé dans le monde littéraire, je suis une mordue de livres grâce à cette série qui m’a conquise.