Pour fêter la musique en livres, nous vous proposons cette année une sélection de onze livres à découvrir ! Bande dessinées, mangas ou romans, rock jazz ou classique : découvrez notre petite sélection spéciale Fête de la musique !
Haute fidélité de Nick Hornby
- Résumé : Rob, propriétaire d’une boutique de vinyles à Londres, vient de se faire plaquer par sa copine. A trente ans passés, il doit se rendre à l’évidence : s’il maîtrise sur le bout des doigts le répertoire de Bob Dylan, il n’a jamais rien compris aux femmes. Lui qui a toujours tout sacrifié sur l’autel du rock, serait-il passé à côté de l’essentiel ? Pour comprendre, ce sempiternel adolescent commence à faire la liste de ses amours passées… Depuis son premier flirt autour d’un bac à sable à cette nuit avec une chanteuse country, Rob dresse le chart de ses ruptures les plus déprimantes et une compilation désopilante des états d’âme de l’homme moderne.
- L’avis de Lilith86 : Ce livre est une petite merveille ! Pour les amateurs de musique, de disques, d’amour et de listes ! La plume de Hornby est drôle et touchante à la fois. Foncez !
Armageddon Rag de George R. R. Martin
- Résumé : e Nazgûl, un groupe de rock mythique de la fin des sixties, aurait pu devenir l’égal des plus grands si son chanteur, Patrick Hobbins, n’avait pas été abattu par un tireur inconnu lors du concert de West Mesa. Le Nazgûl dont l’ancien imprésario vient d’être assassiné. Le Nazgûl a décidé de se reformer après vingt ans de silence et part en tournée pour faire résonner à nouveau le « Rag de l’Armageddon ». Mais dans l’ombre, on les manipule, et les forces des ténèbres comptent bien utiliser leur « Musique à réveiller les morts » pour donner le signal de l’apocalypse.
- L’avis de Ukko-Ukko : Je me demande si c ‘est pas ce que Martin a fait de meilleur. Parvenir à créer des morceaux mythiques uniquement par l’écriture, il faut le faire. Une patte de maître.
Doomboy de Tony Sandoval
- Résumé : Dooomboy est un adolescent solitaire qui joue pour lui seul des morceaux de guitare électrique. Pour lui seul ? Pas tout à fait car à l’aide d’un vieil émetteur radio, il envoie ses morceaux vers sa bien aimée, vers l’au-delà. Ce qu’il ignore, c’est que toute la ville capte sa musique. Il devient très vite un héros anonyme, seul son meilleur ami sachant qu’il est l’auteur de ces compositions. Jusqu’au jour où un enregistrement de sa musique circule…
- L’avis de Marshoo : C’est difficile de mettre la musique en images, pourtant Sandoval le fait : le jeu des couleurs est beau, il nous transporte vers des émotions, des vagues. Dynamiquement et simplement. Cette BD oscille entre réel et imaginaire. C’est comme un rêve. Un très beau rêve.
Eleanor & Park de Rainbow Rowell
- Résumé : Eleanor est trop ronde, trop rousse, vraiment trop mal fringuée et quand elle s’assoit à côté de lui dans le bus scolaire, Park se dit qu’elle a tout pour être la bête noire des ados du lycée. Mais son allure le fascine, lui qui essaie de se fondre dans le décor et peu à peu, un attachement improbable s’installe entre eux. Ce sentiment survivra-t-il à l’enfer quotidien qu’Eleanor vit dès qu’elle rentre chez elle ? Une histoire d’amour poignante racontée avec des mots justes et dont on sort bouleversé.
- L’avis de Cacoethes-Scribendi : Je ne sais pas comment l’auteur joue avec ses mots pour former des impressions telles que les sensations se font réelles. Ce sont sans doute les images, qui sont d’une précision, d’une justesse incroyable. L’alternance de point de vue entre Park et Eleanor n’est pas régulière, ce qui permet d’avoir la même scène sous les deux points de vue. Ça donne ainsi une impression très cinématographique, pour le plus grand bonheur du lecteur. À la moitié du livre, la lecture me laissait déjà pantelante, à la fin je suis toute tourneboulée. Ce roman est écrit comme un conte. Les petites références culturelles (musicales, littéraires…) instillées sont comme autant d’ancres pour nous rappeler que la réalité peut être ainsi faite. Une très très très belle découverte.
Madame Pylinska et le secret de Chopin d’E.E. Schmitt
- Résumé : Madame Pylinska, aussi accueillante qu’un buisson de ronces, impose une méthode excentrique pour jouer du piano : se coucher sous l’instrument, faire des ronds dans l’eau, observer le vent, écouter le silence, faire lentement l’amour… Au fil de ses cours, le jeune Éric-Emmanuel apprend bien plus que la musique, il apprend la vie.
L’œuvre de Chopin donne-t-elle un sens à l’existence ? Aidera-t-elle le narrateur à comprendre son chemin, et saisir le secret bouleversant d’une personne aimée ? - L’avis d’Auramillia : Extraordinaire ! J’ai rarement lu un si bon livre. Et après une dizaine de livre d’Eric-Emmanuel Schmitt, je suis toujours enchantée par sa manière d’écrire, de nous faire voyager, de nous apprendre. Je pensais pas qu’on pouvait autant décrire la musique, chaque note, le sentiment qu’elle nous inspire, l’ambiance que cela crée… J’ai été subjuguée et je recommande ce livre à tout le monde.
Blue Giant, Tome 1 de Shinichi Ishizuka
- Résumé : Dai Miyamoto est en terminale. Il fait partie de l’équipe de basket, travaille à mi-temps dans une station service, et vit seul avec son père et sa petite sœur. Surtout, il s’est pris de passion pour le jazz depuis le collège. À tel point qu’il joue tous les jours sur les berges de la rivière, peu importe les conditions météo. Qu’il pleuve, qu’il vente ou que la canicule soit au rendez-vous, il joue. Il veut être un géant du jazz et reste persuadé qu’il peut y arriver. Seulement, pour cela, il va devoir se confronter à la réalité : entre les explications aux amis, les premières représentations chaotiques et les rencontres diverses, la détermination de Dai va être mise à rude épreuve…
- L’avis de Wonderbrooks : J’ai vraiment adoré ce manga et je regrette qu’il ne soit pas plus connu ! Le dessin retranscrit très bien la puissance de la musique. J’ai beaucoup aimé le personnage de Dai, un garçon passionné et déterminé. On plonge en plein dans le monde du jazz avec énormément de références. Bref, une très belle surprise et hâte de découvrir la suite !
Les Annales du Disque-Monde, Tome 16 : Accros du roc de Terry Pratchett
- Résumé : Aux enfants ordinaires on offre des xylophones. Suzanne, elle, n’avait qu’à demander à son grand-père d’ôter son gilet… Oui, elle avait la Mort dans sa famille. Et il est difficile de grandir normalement quand votre aïeul monte un cheval blanc et manie la faux, surtout quand vous devez reprendre l’affaire familiale pour cause de vacance et que tout le monde vous tient pour la « fée des dents ». Bien plus difficile encore quand il s’agit d’affronter la nouvelle musique — une vraie drogue — qui a fait irruption dans le Disque-monde. Elle n’obéit à aucune loi. Elle transforme les gens. On l’appelle la « musique de rocs ». Elle est rythmée, dansante, mais… Elle est vivante. Et elle ne s’arrête pas.
- L’avis de Miney : Un tome très roc ! Un de mes coups de cœur de la série, à mourir de rire. J’ai adoré les références, toute la transposition que fait Pratchett de notre monde pour le balancer dans le Disque-Monde. La Mort est décidément un des meilleurs personnages de la fantasy !
California Dreamin’ de Pénélope Bagieu
- Résumé : AEllen naît en 1941 dans une famille juive de Baltimore et, petite déjà, rêve de devenir chanteuse. Sa voix est incroyable, mais sa personnalité aussi excentrique qu’attachante cache une faille de taille : Ellen est boulimique. Et grosse. Trop grosse pour espérer un jour devenir une star. Pourtant quand, à 19 ans, elle devient Cass Elliot, c’est pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York ! C’est là que, happée par la folk de l’époque, Cass tombe amoureuse de Denny, le chanteur des Journeymen…
- L’avis d’Alicja : L’histoire palpitante et touchante de Cass, chanteuse de The Mamas & The Papas. J’ai été conquise par cette nana pêchue, talentueuse, forte et féminine ! Je trouve que son parcours est un bel exemple pour les jeunes filles : s’accrocher à ses rêves, garder la banane et ne pas se laisser influencer par les diktats physique. Bien sûr, tout n’est pas rose mais l’essentiel est là ! Je recommande !
Station Eleven de Emily St. John Mandel
- Résumé : Une pandémie foudroyante a décimé la civilisation. Une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Ce répertoire classique en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu des étendues dépeuplées de l’Amérique du Nord.
Centré sur la pandémie mais s’étendant sur plusieurs décennies avant et après, Station Eleven entrelace les destinées de plusieurs personnages dont les existences ont été liées à celle d’un acteur connu, décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant Le Roi Lear. Un mystérieux illustré, Station Eleven, étrangement prémonitoire, apparaît comme un fil conducteur entre eux… - L’avis de PoppyZ : Je suis entrée dans ce livre comme dans un lieu magique : sur la pointe des pieds pour ne pas briser le charme, et le souffle court. C’est un bonheur sans détours de bout en bout, malgré le sujet, malgré la mort, la violence et la fin de notre monde. C’est un insufflateur d’espoir aussi, puisque malgré tout cela, l’espoir demeure tout comme la joie inouïe de se sentir acteur plus que lecteur.
La Contrebasse de Patrick Süskind
- Résumé : La contrebasse est l’instrument le plus gros, le plus puissant et le plus indispensable de l’orchestre, le plus beau aussi, dit d’abord le contrebassiste. Mais bientôt l’éloge pompeux laisse affleurer les frustrations et les rancœurs du musicien et de l’homme. Et peu à peu la haine d’abord refoulée de cette encombrante compagne s’exprime, se déchaîne et explose jusqu’à la folie…
Ce monologue tragique et drôle, par l’auteur du best-seller Le Parfum, tient l’affiche en Allemagne depuis des années. Interprété à Paris par Jacques Villeret, il a reçu un accueil triomphal. - L’avis de Chez-Sherly : J’ai lu ce livre en moins d’une heure, mais l’intensité qui découlait au fils des pages était hallucinante. Ce monologue traduit tant de choses à la fois à partir d’un instrument de musique. La plume de Süskind est vraiment agréable.
Bande Originale de Rob Sheffield
- Résumé : Années 1990. Pearl Jam, Pavement, Nirvana, Beck et Björk imposent un son nouveau à une culture américaine en pleine mutation. Rob Sheffield, un grand timide passionné de rock, rencontre Renée, une furie punk des Appalaches. Deux êtres que tout oppose hormis la musique. C’est elle qui les réunit, et c’est elle qui aidera Rob à surmonter la disparition brutale de Renée. Rob Sheffield nous raconte cette histoire d’amour trop vite interrompue à partir de sa « bande originale », les K7 que lui et Renée enregistraient l’un pour l’autre. Livre à la BO exceptionnelle, d’Elvis à Missy Elliott, des Rolling Stones à Yo La Tengo, de Léonard Cohen à Pavement, Bande originale est une ode à la survie et un voyage au cœur du rock.
- L’avis de Rockeuseee : Ce livre est tout simplement une pépite, un petit bijou. J’ai voulu le lire au départ car il parlait de années 90 et de sa musique, mais dès les premières pages, on s’attache à Rob et à Renée, à leur histoire, à toutes les chansons qui ont bercées leur vie et qui berce encore celles de tellement d’autres personnes. Vous aller rire et pleurer avec eux, partager ces petits bout de vie sur lesquels on entend en fond leurs bande son remplie de chansons. Ces chansons qui des années plus tard le ramène à un instant précis qu’il soit bon ou mauvais.
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