Metin Arditi reçoit le prix Jean-Giono 2011

Le prix Jean Giono, créé en 1990 par la femme et la fille de l’écrivain à l’occasion du 20e anniversaire de sa mort, distingue chaque année l’ensemble de l’œuvre d’un auteur de langue française qui a défendu la cause du roman.
Il est doté de 10.000 euros.

Le jury a couronné le roman de Metin Arditi, Le Turquetto, paru en août chez Actes Sud au premier tour de scrutin face à Du domaine des Murmures, de Carole Martinez (Gallimard), et à La maison Matchaiev, de Stanislas Wails (Serge Safran).

Sur la couverture du « Turquetto » apparaît la main de « l’Homme au gant » du Titien, célèbre tableau exposé au Louvre. Et si ce tableau n’était pas du pinceau du maître, mais de celle d’un peintre tombé dans l’oubli ? Une anomalie relevée dans la signature permet toutes les suppositions…
Mais à quel contemporain l’attribuer, sinon à celui que le Titien lui-même surnommait Turquetto, « le petit Turc » ?
Ceci est le point de départ de ce roman…

Metin Arditi est né à Ankara en 1945. Il arrive en Suisse alors qu’il est encore enfant. Après des études de génie atomique à l’Ecole polytechnique de Lausanne, il apprend le métier des affaires à l’Université de Stanford aux Etats-Unis. C’est lors de son retour à Genève, où il s’installe, qu’il fonde une société d’investissements immobiliers, avant de créer la Fondation Arditi et de présider l’Orchestre de la Suisse Romande. Il publie alors son premier roman « Mon cher Jean… de la cigale à la fracture sociale » en 1998, qui sera suivi de plusieurs œuvres récompensées.

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