L’écrivain québécois Gil Courtemanche est mort

Le journaliste et écrivain québécois Gil Courtemanche est décédé le 19 août 2011 d’un cancer à l’âge de 68 ans.

Né en 1943 à Montréal, Gil Courtemanche s’est fait connaître comme journaliste et analyste de la politique internationale.
Son regard lucide et acéré sur les dérives du monde et du tiers-monde ont vite imposé sa voix comme une « conscience » des laissés-pour-compte. Il a notamment travaillé à la Société Radio-Canada, au Soleil, a contribué à fonder Le Jour et donnait jusqu’à tout récemment des chroniques au quotidien montréalais Le Devoir.
Il avait commencé sur le tard une carrière parallèle d’écrivain.
Son premier roman, « Un dimanche à la piscine à Kigali », sur le génocide rwandais, traduit en 23 langues, lui a valu une reconnaissance mondiale et a été adapté pour le cinéma par Robert Favreau.
« Une belle mort » a également été porté à l’écran par Léa Pool. Son plus récent et plus personnel récit, « Je ne veux pas mourir seul », sur un homme qui, la même semaine, voit son épouse le quitter et apprend être atteint d’un cancer, était paru en mai 2010.

Pascal Assathiany, directeur général de Boréal, a édité tous les livres de l’écrivain, qu’il connaissait depuis «au moins 25 ans».
Il laisse derrière lui une œuvre significative, estime l’éditeur. Rares sont les auteurs québécois qui ont réussi à raconter le monde et ses grands fracas. « Ses modèles étaient Camus et Malraux. Surtout Malraux. Il avait compris que la littérature peut dire beaucoup plus de choses que la simple description de la réalité ».

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